
La régulation sanitaire
Une gestion responsable, encadrée et complémentaire
La régulation sanitaire s’inscrit dans une démarche globale de gestion raisonnée des populations aviaires, mise en œuvre lorsque les actions de prévention et d’effarouchement atteignent leurs limites.
Elle répond à des situations où la présence excessive de certaines espèces engendre des risques sanitaires, sécuritaires ou économiques, incompatibles avec les usages du site ou les activités humaines.
Cette approche vise avant tout à rétablir un équilibre durable, et non à intervenir de manière systématique ou arbitraire.
En savoir plus?
Elle intervient bien souvent en complément d’autres actions déjà mises en place, telles que:
l’effarouchement par rapaces, la capture, les moyens techniques, visuels ou mécaniques et les mesures de prévention et de dissuasion
Elle permet de réduire ponctuellement une pression aviaire, afin de rendre les autres méthodes plus efficaces sur le long terme.
Un cadre strictement réglementé
Toute opération de régulation sanitaire est réalisée dans le respect strict de la réglementation en vigueur.
Les interventions sont:
autorisées et encadrées administrativement
limitées aux espèces concernées
adaptées aux périodes et aux contextes définis par la réglementation
mises en œuvre selon des protocoles précis
Ce cadre garantit une action légale, maîtrisée et proportionnée, respectueuse des enjeux environnementaux.
Une approche ciblée et proportionnée
La régulation sanitaire repose sur une analyse préalable du site et des problématiques rencontrées.
Chaque intervention est définie en fonction:
du niveau de nuisance ou de risque constaté
de la configuration du site
des enjeux sanitaires ou sécuritaires
de la dynamique des populations présentes
Les actions sont localisées, limitées dans le temps et ajustées en permanence selon les résultats observés.
Des moyens utilisés avec discernement
Lorsque cela est nécessaire, la régulation sanitaire peut inclure l’usage de moyens autorisés, employés de manière ciblée et raisonnée.
Ces moyens ne constituent jamais une finalité en soi.
Ils s’intègrent dans une démarche globale dont l’objectif est de stabiliser les populations, d’éviter leur reconstitution rapide et de limiter les interventions répétées.




